L'éducation bienveillante : un cadre sécurisant, pas du laxisme

L'éducation bienveillante : un cadre sécurisant, pas du laxisme

Introduction : L'éducation bienveillante, c'est quoi exactement ?

L’éducation bienveillante, on en entend parler partout… mais avoue, parfois, tu te demandes si ce n’est pas juste un joli mot pour dire "laisser faire les enfants ce qu’ils veulent" ? Spoiler alert : pas du tout !

Être un parent bienveillant, ce n’est pas dire oui à tout, ni élever un enfant-roi. C’est lui donner un cadre clair, l’accompagner avec empathie et lui apprendre à gérer ses émotions… tout en posant des limites fermes et rassurantes. Bref, c’est tout sauf du laxisme !

Alors, pourquoi l’éducation bienveillante est-elle souvent mal comprise ? Et surtout, comment poser un cadre sécurisant sans crier ni punir ? C'est ce qu'on va voir ensemble !


1. Être bienveillant, ce n'est pas être permissif

Beaucoup de gens confondent encore bienveillance et laxisme. Pourquoi ? Parce que l’éducation traditionnelle repose sur des rapports d’autorité stricts, et qu’être à l'écoute d'un enfant peut donner l'impression qu'on "se laisse marcher sur les pieds".

Or, un enfant a besoin de limites pour se sentir en sécurité. Un cadre clair lui permet de comprendre ce qui est acceptable ou non et de s’adapter à son environnement. Loin de là donc l’idée de tout accepter.

Exemple concret :

  • Si ton enfant jette son assiette par terre, l’éducation bienveillante ne consiste pas à sourire et à nettoyer en silence.

  • Au contraire, tu peux dire : "J’ai vu que tu as jeté ton assiette, mais ici, on ne fait pas cela. Si tu veux descendre de table, tu peux me demander."

  • Tu fixes ainsi une limite, sans humilier ni punir, mais en montrant qu’il y a des règles.


2. Un cadre clair = un enfant rassuré

Imagine que tu roules sur une route de montagne sans barrières de sécurité… Flippant, non ? Ça te donne envie d’aller plus vite ou au contraire de ralentir, voire de paniquer ?

C’est exactement la même chose pour un enfant sans cadre. Les règles sont ses barrières de sécurité. Elles lui permettent de se sentir protégé et de mieux comprendre le monde qui l'entoure.

🚦 Comment poser un cadre bienveillant ?

  1. Fixe des règles claires et constantes ("On se lave les mains avant de manger.").

  2. Explique le pourquoi (ça les aide à mieux accepter la règle).

  3. Applique les conséquences logiques ("Si tu renverses de l'eau, on prend une éponge et on essuie.").

  4. Ne cède pas aux crises tout en restant à l’écoute ("Je comprends que tu sois fâché, mais on ne tape pas.").


3. Certaines règles sont non-négociables : la sécurité avant tout !

Si l’éducation bienveillante mise sur l’écoute et le dialogue, il y a des situations où les règles ne sont pas discutables. C’est notamment le cas des questions de sécurité.

⚠️ Exemple :

  • Ton enfant court pour traverser la route sans regarder ? Tu ne vas pas prendre le temps d’expliquer calmement sur le moment : tu réagis IMMÉDIATEMENT et fermement.

  • "STOP ! On ne traverse jamais sans maman ou papa ! C'est dangereux !"

  • Plus tard, dans un moment calme, tu expliques pourquoi.

La bienveillance ne signifie pas mettre son enfant en danger sous prétexte de lui laisser de l’autonomie. Certains interdits doivent être clairs et non discutables.


4. Punition ou conséquence ? La grande différence

La punition traditionnelle (écarter un enfant, lui retirer un privilège de façon arbitraire) n’apprend rien. Elle provoque souvent peur, incompréhension ou colère.

En revanche, les conséquences logiques aident l'enfant à comprendre l’impact de ses actes.

🚫 Punition classique : "Tu as renversé ton verre exprès ? File dans ta chambre !"

✅ Conséquence logique : "L’eau est par terre, on va prendre une éponge ensemble pour essuyer."

L’objectif, ce n’est pas d’humilier, mais de responsabiliser l’enfant.


5. Gérer les crises sans crier : c'est possible !

On ne va pas se mentir, rester zen quand un enfant hurle en plein supermarché, ce n’est pas facile… Mais bonne nouvelle : les crises peuvent être anticipées et gérées sans s'énerver.

💡 Astuces anti-crise :

  • Prévenir plutôt que guérir ("Dans 5 minutes, on part du parc.").

  • Mettre des mots sur ses émotions ("Je vois que tu es frustré.").

  • Proposer une alternative ("Tu ne peux pas jouer avec ça, mais tu peux prendre ceci.").

  • Rester ferme sans crier ("Je sais que tu es en colère, mais on ne jette pas.").

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Conclusion : Bienveillance et fermeté, le combo gagnant

L’éducation bienveillante n’est ni du laxisme, ni un effet de mode. C’est une façon de guider ton enfant avec respect, tout en lui offrant un cadre stable et rassurant.

Ce n’est pas toujours simple, mais ça vaut le coup ! Un enfant écouté, compris et encadré grandit avec confiance et sérénité.


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